Fabrice Boulé, collaborateur de l’œuvre d’entraide Caritas, vient de rentrer d’un séjour en Syrie et au Liban, où il a été confronté à la situation difficile des personnes déplacées et des réfugiés. Il n’a pas oublié la petite Aïcha, 11 ans, dont la famille vit au jour le jour dans la banlieue de Damas, ni Mazzin, une jeune femme de 24 ans qui a pris en charge ses deux neveux alors qu’elle vit dans un camp de bâches et de planches dans la plaine de la Bekaa (Liban). «La guerre est en train de se terminer, il est temps de passer de l’aide à court terme à l’aide à moyen terme», souligne-t-il.
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