Les forces algériennes ont pu libérer "685 employés algériens et 107 étrangers" et ont abattu "32 terroristes", a indiqué le ministère algérien de l'Intérieur. Vingt-et-un otages ont péri, a-t-il ajouté. Leurs nationalités n'ont pas été précisées mais les gouvernements américain, français et roumain ont confirmé chacun la mort d'au moins un ressortissant.
Un Algérien et un Britannique avaient été tués lors de l'attaque menée contre un bus transportant des employés du site juste avant le début de la prise d'otages, ce qui porte le nombre total de victimes des islamistes à 23 personnes.
Six Britanniques et une personne résidant en Grande-Bretagne sont morts ou portés disparus, a annoncé le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague qui a dit sa grande inquiétude.
Pour l'heure, le sort d'au moins dix Japonais, deux Malaisiens et deux Américains reste inconnu.
Confiné dans sa chambre
Par ailleurs, un Norvégien dont on était sans nouvelles depuis la prise d'otages est désormais en sécurité, ce qui ramène à cinq le nombre de Norvégiens portés manquants, a annoncé le groupe pétrolier norvégien Statoil.
Apparu à la télévision norvégienne, le rescapé a confié être resté confiné dans sa chambre de mercredi matin à samedi matin, jusqu'à ce qu'il soit secouru par l'armée algérienne. Mais le sort de cinq autres ressortissants du pays scandinave reste inconnu et soulève là aussi l'inquiétude.
Plusieurs nationalités
Selon la télévision publique algérienne, citant de "hauts responsables militaires", les preneurs d'otages étaient de "nationalité libyenne, néerlandaise, tunisienne, syrienne, égyptienne, malienne, yéménite et canadienne". Il y aurait aussi des Algériens parmi eux.
Le reportage du journal de 20 heures de France 2: