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La présidente Micheline Calmy-Rey aurait outrepassé ses droits

Selon les commissions de gestion du Parlement, le Conseil fédéral aurait dû transmettre le cas au conseil de banque de la Banque nationale suisse.

19 mars 2013, 00:01
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Lorsque Micheline Calmy-Rey a appris de Christoph Blocher les soupçons qui pesaient sur le président de Banque nationale, elle aurait dû immédiatement les transmettre au conseil de banque de la BNS, au lieu de traiter le cas elle-même. C'est la critique centrale faite par les commissions de gestion (CdG) des Chambres fédérales, dans un rapport présenté hier.

Le 5 décembre 2011, la présidente de la Confédération, Micheline Calmy-Rey, accepte de recevoir le conseiller national Christoph Blocher. Qui lui raconte que le président de la Banque nationale suisse (BNS), Philipp Hildebrand, a effectué en 2011 de grosses opérations de change pour son compte personnel, alors même qu'il fixait, début septembre, le taux plancher de 1fr.20 pour un euro. D'où son fort soupçon de délit d'initié.

Opération "légale"

On apprendra par la suite qu'il s'agissait bien de l'achat à titre privé de 1,7 million de dollars (dernière tranche le 15 août), effectué...

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