Guy Parmelin l’a dit clairement. Pas question de se retrouver «tout nus» dans le ciel. Traduction de la boutade: les Forces aériennes doivent à tout prix réceptionner leur nouvel avion de combat avant l’envoi à la casse des F/A-18. Mais, même si le calendrier est serré, le ministre de la Défense ne veut rien précipiter. «Il ne faut surtout pas bâcler le travail, car cela pourrait nous envoyer dans le mur.»
En clair, le conseiller fédéral n’envisage pas, pour l’heure, d’accélérer les préparatifs. Ceux-ci ne prévoient le premier achat qu’en 2022, la première livraison en 2025 et la mise en service en 2030.
Les F/A-18 sur le billard
Pour prévenir toute mauvaise surprise, le Vaudois mise donc, conseillé par le groupe d’experts de ses services, sur une prolongation de la durée d’utilisation des F/A-18. Devisé à 490 millions de francs au maximum, ce passage sur le billard doit maintenir ces...