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Liban: les tensions entre leaders communautaires à la source de l'inertie politique

Aujourd’hui, alors qu’Emmanuel Macron revient à Beyrouth, les consultations commencent pour désigner un nouveau premier ministre. Mais les six leaders communautaires ne veulent rien lâcher. Une situation qui pèse sur une population déjà en colère.

31 août 2020, 00:01
/ Màj. le 31 août 2020 à 06:49
Les tensions communautaires se ravivent au Liban, après la démission en bloc du gouvernement suite à l'explosion du port de Beyrouth. Une situation qui fait craindre une potentielle nouvelle guerre civile.

Le volontarisme affiché par le président français, Emmanuel Macron, qui sera de retour, aujourd’hui, à Beyrouth, n’a d’égal que l’inertie du système politique libanais. Plus la situation s’aggrave, moins ceux qui en ont la responsabilité agissent. Vingt et un jours après la démission du premier ministre, Hassan Diab, il n’y a toujours personne à la barre de l’exécutif, alors que le Liban est en proie à des crises multiples sans précédent.

Les consultations parlementaires contraignantes pour la désignation d’un nouveau premier ministre viennent tout juste d’être programmées pour aujourd’hui, comme s’il s’agissait de donner un gage de bonne conduite au chef de l’Etat français. Et le chef du Hezbollah s’est d’ores et déjà déclaré «prêt à discuter du pacte politique» proposé par Emmanuel Macron.

La lenteur de la réaction politique est une énième manifestation de la façon dont la vie des institutions est instrumentalisée, au gré de ses besoins,...

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