Le Cercle des Amis du "Temps" a regretté vendredi que son offre de rachat du quotidien genevois ait été écartée. Il s'est néanmoins dit prêt à collaborer avec l'éditeur Ringier, le nouveau propriétaire du titre.
Les Amis du "Temps" attendent "désormais avec intérêt le projet éditorial et digital conçu par le nouveau propriétaire". Des investisseurs proches de l'association de soutien au journal avaient soumis une offre de rachat du quotidien genevois fin mars. Ni le montant de l'offre ni les noms des investisseurs n'avaient été divulgués.
Cette offre, selon le Cercle des Amis du "Temps", était de nature "à assurer à la fois l'indépendance du titre, le maintien de la qualité éditoriale" et le développement du journal. L'association est convaincue qu'une politique ambitieuse d'investissement est nécessaire pour assurer la pérennité du "Temps". Selon elle, la politique du nouveau propriétaire ne peut en aucun cas "se limiter à de nouvelles mesures de réduction de personnel et de restructuration".
Le Cercle des Amis du Temps "se tient à disposition de Ringier si ce dernier devait souhaiter discuter et définir ensemble des conditions dans lesquelles une réunion de leurs forces pourrait être envisagée pour offrir au "Temps" l'audience qu'il mérite par un ancrage fort en Suisse Romande, ainsi que les moyens de sa mutation digitale".
Le Cercle des Amis du "Temps" a été créé après l'annonce par Tamedia et Ringier de la mise en vente du quotidien genevois. L'association co-présidée par l'ancien secrétaire d'Etat Charles Kleiber et l'ancien conseiller d'Etat genevois Olivier Vodoz, s'est donné pour but d'assurer la pérennité du titre. Le cercle a reçu le soutien de plus de 700 personnalités romandes.