Le juge décidera d’accorder le sursis ou non, selon que les créanciers accepteront de renoncer à une partie de leurs créances.
Par ailleurs, le conseiller d’Etat Thierry Grosjean a rencontré cet après-midi le personnel de la raffinerie pour les assurer que quoi qu’il arrive leurs salaires de janvier seraient payés. Dans le pire des cas, soit une faillite, la caisse cantonale de chômage prendrait en charge les salaires des trois mois suivants. Si le sursis concordataire était accordé, la Confédération entrerait en matière pour que les employés ne travaillant pas aux travaux de maintenance bénéficient du chômage partiel.
Côté repreneurs, Thierry Grosjean se dit «plus optimiste qu’hier»: «Je peux vous dire qu’il y a actuellement 10 à 15 repreneurs sur les rangs, et j’ai vraiment bon espoir», nous a-t-il confié. Des repreneurs qui, si le chef de l’Economie n’a pas voulu les nommer, ni préciser leur origine, sont «largement connus dans la branche et ont déjà participé à des opérations de sauvetage».