On se souvient qu’une première tentative du skipper trinitain, début 2016, s’était terminée hors des temps du record. Le 27 novembre dernier, Francis Joyon, sur le trimaran «Idec» avec le Saint-Preyard Bernard Stamm à bord, avait encore dû renoncer à son deuxième essai, rebroussant chemin à la latitude des îles du Cap Vert. Les hommes de Joyon étaient retournés à Brest attendre une fenêtre météo plus favorable.
Or, dès le 17 décembre, le commando de Joyon a repris du service, ralliant l’équateur en cinq jours et trouvant ces dernières heures des quarantièmes rugissants à la hauteur de leur promesse. Il semblerait que cette fois soit la bonne.
Depuis, les six hommes à bord du trimaran rouge et gris se relaient pour faire tourner la machine et la cavalcade engagée est plutôt musclée en direction du Cap de Bonne-Espérance.
«On file à 40 nœuds»
Au moment où Thomas Coville vient d’exploser...