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Trottinettes et vélos en libre-service: des écarts de prix importants à travers la Suisse

Une analyse de Comparis révèle que les écarts de prix sont importants sur le marché des trottinettes électriques et vélos en libre-service. Le site de comparaison en ligne dénonce un manque de transparence.

23 juil. 2019, 09:42
La micromobilité en partage a le vent en poupe dans les villes suisses, mais les différents prestataires et systèmes de location et de décompte rendent le marché opaque. (illustration)

Le marché des trottinettes électriques et vélos en libre-service est en plein boom dans les centres urbains suisses. Mais les prix peuvent varier de manière importante selon les opérateurs. Le site Comparis, qui a mené une étude dans les dix plus grandes villes helvétiques, dénonce un manque de transparence.

Jusqu’à 50% d’écart de prix

À Zurich, par exemple, les utilisateurs de trottinettes électriques paient jusqu’à 50% plus cher selon le prestataire, ce pour la même course de 1,5 kilomètre ou d’une durée de 7 minutes. Alors que l’entreprise Circ demande 2,75 francs, Bird facture cette course 4,15 francs. 

Même observation pour les vélos électriques: à Zurich, Smide demande 1,75 francs pour une course de sept minutes avec un modèle pouvant atteindre les 35 km/h. Chez E-Publibike, présent notamment à Lausanne, cette même course revient à 4,50 francs, qui plus est avec un modèle limité à 25 km/h.

 

 

Difficile toutefois pour les utilisateurs de s’y retrouver, car si les tarifs varient, les modes de décompte aussi, ce qui rend la comparaison des prix moins aisée. Alors que certains comptabilisent uniquement les minutes écoulées, d’autres comptent chaque minute entamée comme minute pleine.

Quelques-uns demandent 3 francs les 30 minutes alors que d’autres pratiquent une facturation à l’heure. Genèveroule, de son côté, propose carrément ses vélos gratuitement les quatre premières heures. Velospot, à Bienne et Genève, utilise quant à lui uniquement le système des cartes journalières.

En Suisse, seules les villes de Zurich et Bâle ont des prestataires proposant des trottinettes électriques. Genève n’a pas souhaité développer ce réseau, craignant notamment d’être confrontée au même problème que la ville de Paris: depuis l’essor de la location de ces engins, la capitale française a dû prendre des mesures restrictives en raison de vitesses excessives, d’accidents et de stationnements chaotiques.

 

 

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