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Le Valais désignera le vainqueur

Il se disputera du 24 au 29 avril prochain. Sion proposera une étape de montagne et trois ascensions alors que Crans-Montana accueillera le contre-la-montre final.

13 avr. 2012, 00:01
romandie

Ils sont unanimes. Des coureurs aux organisateurs, en passant par les suiveurs, tous l'affirment sans le moindre doute. C'est en Valais, entre Sion le samedi et Crans-Montana le dimanche, que se jouera le Tour de Romandie. Entre les trois ascensions prévues dans le Valais central et le contre-la-montre sur le Haut-Plateau, les leaders trouveront un terrain adéquat pour s'expliquer. Et il y en aura pour tous les goûts.

La mise en bouche: le prologue, à Lausanne - 3,3 kilomètres pour 39 mètres de dénivelé négatif - est promis à un gros rouleur. "Il sera extrêmement rapide" , promet Richard Chassot, directeur du Tour de Romandie. "C'est un long sprint dont la moyenne se situera entre 58 et 60 km/h. Il n'y aura que trois virages."

L'entrée: les trois premières étapes seront promises aux sprinters, aux baroudeurs ou aux puncheurs. A La Chaux-de-Fonds, malgré l'arrivée sur le Pod, rien ne dit que les sprinters seront tous au rendez-vous. La côte de La Sagne, à onze kilomètres de la ligne, pourrait faire des dégâts parmi les spécialistes de la ligne droite. "Cavendish pourrait bien nous maudire" , sourit le Fribourgeois. "C'est une étape piégeuse. Les sprinters devront s'accrocher pour passer cette bosse sans dommage. Ceux qui n'auront pas craqué se disputeront un sprint massif."

Le lendemain, à Moutier, le peloton devra aussi avaler une difficulté - La Caquerelle - qui sera par ailleurs également empruntée durant le Tour de France, lors de l'étape de Porrentruy. Enfin, l'étape de Charmey ne sera pas toute plate non plus. "Les cinq derniers kilomètres ne seront pas faciles" , promet Richard Chassot.

Le plat de résistance: l'arrivée en Valais et ses trois ascensions - Basse-Nendaz, Veysonnaz et Saint-Martin - avant la longue descente sur Sion, établira une première hiérarchie au niveau du général. Ses 2407 mètres d'ascension - le col des Mosses servira peut-être de rampe de lancement pour une attaque matinale - devront être utilisés au mieux par les grimpeurs. "C'est une toute grande étape de montagne" , assure le directeur du Tour. " Par le passé, on nous a parfois reproché son absence. Cette fois, les favoris seront servis. C'est un test idéal pour ceux qui préparent le Giro, un terrain de jeu pour ceux qui visent le général. A cette époque de l'année, ce sera pour les coureurs la première grosse étape de haute montagne, dans les Alpes."

Le dessert: le contre-la-montre entre Montana-Village et Crans-Montana - 16,2 kilomètres - ne sourira pas au meilleur rouleur du peloton. Le vainqueur aura également des qualités de grimpeur car les cinq kilomètres d'ascension sur l'Aminona, depuis Mollens, sont compliqués. "Il y a des portions entre 10 et 15%" , explique Johann Tschopp. "C'est un contre-la-montre pour grimpeur." Son coéquipier, Steve Morabito, est un peu plus nuancé. "Il faudra trouver le bon compromis entre les qualités de rouleur et de grimpeur." Richard Chassot sait "qu'il faudra attendre les derniers mètres de ce chrono pour connaître le vainqueur final. Ce contre-la-montre, c'est la cerise sur le gâteau."

Les bus et le funiculaire depuis Sierre seront gratuits afin de permettre aux spectateurs de rallier facilement la station.

Les favoris: entre les coureurs confirmés - Evans, vainqueur en 2011, Kreuziger, lauréat en 2009, Klöden, vainqueur en 2008, Spilak, premier en 2010, Cunego, Menchov, Martin - s'il est remis de sa chute hier à l'entraînement -, Wiggins, Cobo ou Karpets - et les jeunes - Van Garderen, Rolland, vainqueur de l'Alpe d'Huez lors du dernier Tour de France et Porte, notamment -, il y a bien assez de prétendants pour la victoire finale.

Les Suisses: ils ne sont que cinq au départ: Morabito, Tschopp, Kohler, Zaugg et Elmiger. "Sur 160 coureurs, c'est bien peu" , regrette Richard Chassot.

Les Valaisans: Steve Morabito aimerait bien s'immiscer dans le top 10 du général. Mais il sera aussi là pour préparer le Tour de France auprès de son leader, Cadel Evans. Quant à Johann Tschopp, il était initialement prévu au Tour du Trentin afin de préparer le Giro. Mais une défection au sein de l'équipe BMC a modifié ses plans. "Le Trentin, plus montagneux, aurait mieux convenu à mes qualités de grimpeur" , commente-t-il. "Mais le Romandie se jouera en Valais, c'est aussi très bien pour moi."

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