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Exercice de secours géant sur une catastrophe ferroviaire simulée

Pendant douze heures dans la nuit de samedi à dimanche, les groupes de secours français et suisses ont collaboré pour venir en aide aux nombreuses victimes d'un accident de train imaginaire.

01 déc. 2013, 12:44
Des blesses fictifs sont dans le train TGV, avant la simulation grandeur nature d'un accident de train, organise par l'Etat-major cantonal de conduite vaudois (EMCC), lequel est en charge des evenements particuliers et des catastrophes, en collaboration etroite avec le Service interministeriel regional des affaires civiles et economiques de defense (SIRACEDPC) francais et la Prefecture du Doubs, dans la nuit du 30 novembre au 1er decembre 2013 dans le Tunnel du Mont d'Or entre Dijon, France, et Vallorbe, Suisse. Plusieurs centaines d'intervenants, pompiers, policiers et sauveteurs suisse et francais, et figurants ont ete mobilises pour un exercice simulant un accident avec un train dans un tunnel. (KEYSTONE/Aline Staub)

Un exercice simulant un accident de train dans le tunnel du Mont d'Or s'est déroulé dans la nuit de samedi à dimanche entre Vallorbe (VD) et Longevilles (F). Les autorités suisses et françaises ont tiré un bilan positif de l'opération qui a nécessité l'engagement de près de 800 personnes.

Le scénario catastrophe qui a duré douze heures impliquait le déraillement dans le tunnel d'un TGV circulant en direction de la France avec 141 personnes à bord. Suite à l'accident à 22h42, un wagon prend feu, 19 personnes perdent la vie et 109 sont blessées. Au vu de l'ampleur de la catastrophe, le plan organisation en cas de catastrophe ORCA Vaud a été déclenché.

Pas de blessés

L’exercice qui s’est déroulé sur les territoires suisses et français a permis d'évaluer les procédures d'alarme et la coordination entre les deux pays à des échelons stratégiques, opérationnels et tactiques, indique la police cantonale dimanche dans un communiqué. Les forces de l’ordre relèvent que personne n’a été blessé lors de l’opération et que les objectifs globaux ont été atteints.

L’engagement a démontré qu’il était nécessaire de tester de manière régulière la coordination entre les services d’urgence et les autorités des deux pays.

Vue d'ensemble

Des améliorations seront discutées lors du débriefing de l’opération, a indiqué à l'ats Jean-Christophe Sauterel, porte-parole de la police cantonale. Elles ont notamment trait à la sécurisation des lieux pour que les secours puissent intervenir sans être mis en danger.

Autre problématique, la difficulté d’avoir une vue d’ensemble de la situation des blessés, leur nombre, la gravité de leur état, leur hospitalisation. Ce fait avait également été constaté lors de l’accident de train de Granges-Marnand, a-t-il rappelé.

Réaliste

Les 130 figurants ont joué le jeu dans des conditions d’engagement très réalistes, avec de la neige, du verglas et du froid. Les autres participants étaient des professionnels, ainsi que des miliciens de la chaîne des secours. Parmi eux, un tiers a assumé la direction de l’exercice et deux tiers sont intervenus sur le terrain, a précisé le porte-parole.

Pour la première fois, l’intervention a été relayée sur les médias sociaux. Ils ont été alimentés avec des nouvelles et des images durant toute l'opération, a expliqué M.Sauterel. En plus d’informer, il a aussi fallu démentir des rumeurs selon lesquels des personnalités importantes suisses et françaises se trouvaient dans le train.

Les autorités des deux pays ont souligné la bonne transmission des informations grâce à quatre officiers de liaison, a poursuivi le porte-parole. La participation de la cellule de crise du Département fédéral des affaires étrangères a également été un élément positif dans cet exercice. Ce dernier avait pour objectif de tester le plan bilatéral de 2003, cosigné par les autorités des deux pays.

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