«Je n’ai jamais voulu faire une carrière politique. Tous les politiciens de carrière s’accrochent au pouvoir. C’est malsain», confie le journaliste de métier et ancien rédacteur en chef du quotidien économique «L’Agefi» lors d’un entretien avec «Le Temps».
Quand il tirera sa révérence dans onze mois, le libéral-radical partira avec «le sentiment du devoir accompli» notamment en ce qui concerne les mesures prises en faveur des start-up. Le Vaudois regrette toutefois que la Suisse n’ait pas de politique d’innovation. «C’est une erreur stratégique majeure que nous risquons de payer très cher», argue-t-il.
Quant à l’après-Conseil national, «on verra. Les projets ne manquent pas, dans les médias ou ailleurs», confie au «Temps» Fathi Derder qui est actuellement en train de rédiger un livre sur les coulisses de la politique helvétique.
Fathi Derder a accompli l’essentiel de sa carrière de journaliste à la RTS. Il a également dirigé La Télé, la chaîne privée valdo-fribourgeoise. Le Vaudois siège au Conseil national depuis 2011. D’abord recalé en 2015, il a accédé à la Chambre basse grâce à l’élection de son collègue de parti Olivier Français (PLR/VD) au Conseil des Etats.