La justice française a prononcé mercredi une peine de sept ans de prison ferme contre un militant "antifasciste" suisse, en fuite. Il lui est reproché d'avoir lancé une fusée de détresse à l'intérieur d'une voiture de police à Paris en mai 2016.
L'homme était le principal des neuf accusés dans le procès de la violente attaque d'un véhicule de police sur le quai Valmy, en marge d'une manifestation dans la capitale française. En fuite, l'homme est sous le coup d'un mandat d'arrêt.
Le tribunal correctionnel de Paris a condamné cinq autres personnes impliquées dans cette attaque à des peines de prison ferme. Parmi elles, Antonin Bernanos, étudiant français de 23 ans, condamné à cinq ans dont trois ferme pour "violences aggravées". Un autre prévenu a été condamné à un an de prison avec sursis et deux autres relaxés.
Le verdict a été prononcé sous les protestations des partisans des accusés, rassemblés devant la salle du tribunal. Le ministère public avait donné un tour très politique à ce qui aurait pu n'être qu'un fait divers en marge du mouvement contre la loi Travail. Il avait requis de lourdes peines de prison ferme le 22 septembre.