Le marché immobilier se tasse en Suisse romande, selon le promoteur Bernard Nicod (photo). Facteurs conjoncturels et restrictions réglementaires se conjuguent, mais un effondrement comparable à celui du début des années 90 n'est pas à l'ordre du jour.
"Nous n'avons plus le droit de parler de bulle. C'est un mensonge colossal" , déclare le promoteur immobilier dans un entretien accordé lundi au quotidien "Le Temps". Si les prix sont passés d'une surchauffe à un niveau très cher, ils n'ont jamais atteint celui de bulle, d'après Bernard Nicod. Plusieurs raisons l'amènent à anticiper "un tassement rapide" . "A Genève, le luxe a cessé d'exister. La baisse des prix va de 20 à 25% et parfois encore davantage" , indique le promoteur.
L'"effet" Weber
Selon Bernard Nicod, le coût de l'initiative de Franz Weber sur les résidences secondaires est de l'ordre de 500 millions de francs de constructions annuelles en Valais et...