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Le Parlement genevois demande le respect des CCT

La CTT doit être respectée! C'est le message que vient d'adresser le gouvernement genevois aux dirigeants de l'entreprise EVI, l'entreprise qui a annoncé le licenciement de ses ouvriers du chantier du CEVA.

08 sept. 2015, 17:02
Des ouvriers du chantier du CEVA et des membres du syndicat d'UNIA ont débrayé ce mercredi matin.

Le parlement genevois demande au gouvernement de s'assurer que l'entreprise EVI, qui procède au licenciement de ses ouvriers du gros oeuvre sur des chantiers du CEVA, respecte le droit et les CCT. Sur le terrain, le débrayage entamé mercredi se poursuivait jeudi.

La résolution socialiste adoptée jeudi avait été déposée en juin. Le syndicat Unia dénonçait alors le licenciement collectif de 206 travailleurs sans plan social. Sous la pression, l'entreprise Eaux Vives Infra SA (EVI), qui appartient au consortium SGS de la société Vinci pour travailler sur les chantiers du CEVA, acceptait d'entrer en négociation. Aujourd'hui, le syndicat refuse ses propositions.

Le PLR: "l'Etat doit rester en dehors du conflit"

L'Etat doit être exemplaire dans les grands chantiers comme celui de la liaison ferroviaire CEVA, selon le démocrate-chrétien Bertrand Buchs. Ces licenciements révèlent le problème des accords sur les marchés publics qui excluent les entreprises locales, qui elles respectent les conventions collectives de travail et les usages, a dénoncé la socialiste Lydia Schneider-Hausser.

Pour le PLR, qui a rejeté la résolution, l'Etat n'a pas à s'immiscer dans ce conflit. Une cellule d'accompagnement tripartite des travaux a été constituée à cette fin, a rappelé Serge Hiltpold.
De son côté, le conseiller d'Etat Luc Barthassat, en charge des Transports, a indiqué que différents départements sont déjà intervenus dès le début de l'été. "Avec ce débrayage, les syndicats mettent la pression dans les négociations", a-t-il relevé.

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