A force de chaleur et de sécheresse persistantes, la température des cours d’eau augmente de jour en jour. Premières à en faire les frais, les truites, qui commencent à manquer d’oxygène. Mardi, les gardes-pêche de la région ont procédé à une pêche électrique dans le Veyron, entre Montricher et Ballens. Les truites capturées ont été acheminées dans un tronçon plus sain de la Morges.
En fonction depuis près de 15 ans, Alexandre Cavin, en charge de la région de Cossonay-Echallens, témoigne d’une époque qui a évolué à grande vitesse: "Dans les années 2000, ce genre de missions de sauvetage avaient lieu environ une fois tous les cinq ans. Maintenant, nous y faisons face tous les deux ans au minimum. "En vingt ans, la population d'ombres communs, qui abondaient dans la Venoge a drastiquement chuté. Des bancs entiers de poissons y trouvaient refuge, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui."