«Les fleuristes, c’est comme les coiffeurs, chaque client à son favori chez qui il aime se rendre, résume Alexandre Guichard de l’entreprise éponyme à Borex. Les clients préfèrent toujours le travail personnalisé d’un professionnel à un bouquet d’une station-service.» Affairée à donner vie à de jolis arrangements, la Saint-Preyarde Chantal Trabaud confirme: fleuriste, pour autant que le style plaise à une clientèle rapidement fidèle, est une activité économique passionnante et plus particulièrement à l’approche de fêtes.
Le 14 février aura lieu celle dédiée aux amoureux et la rose rouge en sera la star indétrônable. «Si je n’en ai pas ce jour-là, les clients repartent. On reste sur du classique», continue Chantal Trabaud qui tient un commerce à Nyon et, depuis mai 2018, un second à Saint-Prex. «Les hommes ne vont pas s’aventurer à acheter une autre plante, par peur qu’elle ne plaise pas», constate Marlène Moine, responsable fleuriste chez Schilliger...