Peut-on s’affranchir de la loi pour dénoncer une législation injuste ou attirer l’attention sur une juste cause? Telle est la problématique soulevée par les jeunes activistes du climat dont le procès s’est ouvert hier à Renens. La question met la justice dans l’embarras. Elle interroge aussi les chercheurs.
Spécialiste en militantisme écologiste et directrice de recherche au CNRS, Sylvie Ollitrault s’est rendue, hier, en Suisse dans l’idée de témoigner au procès, mais elle fait partie de ces experts que le juge a refusé d’entendre. Interrogée par no...