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En lice pour le Conseil national, Rémy Delalande claque la porte de l'UDC

S'il siège pour l'heure au Conseil communal dans les rangs de l'UDC, Rémy Delalande entend concourir sous d'autres couleurs, plus à droite, pour les élections fédérales de cet automne.

31 juil. 2015, 16:28
Rémy Delalande ne se reconnaît plus dans le parti qui a été le sien.

Trop agrarienne, pas assez à l’écoute des préoccupations des gens des villes en porte-à-faux avec sa base…  Ce sont les reproches adressés par Rémy Delalande, élu au Conseil communal, à son parti, l’UDC, en particulier à sa section vaudoise. Le Morgien, initialement un blochérien convaincu, sollicitera, en effet un siège au Conseil national, sous une autre appartenance, celle du Parti suisse pour la démocratie directe (DPS). Un groupe encore embryonnaire en Romandie, mais qui se signale par ses relations, notamment, avec les Démocrates suisses, la section helvète du mouvement Pegida, ou la Legua dei Ticinesi.

Hostile à l’UE et à ses diktats, cette formation entend défendre des positions dans les domaines sociaux et environnementaux, trop souvent négligés par l’UDC. Dans ce qui relève du «fonds de commerce» traditionnel du parti populiste, le DPS affirme son opposition à tout communautarisme, militant pour une interdiction des carrés confessionnels musulmans dans les cimetières, ainsi que du voile intégral.

Rémy Delalande s’exprime sur son choix idéologique, annonçant, par ailleurs, son intention de ne pas se représenter au délibérant de La Coquette.  

Un entretien à lire dans l’édition payante de La Côte de lundi. 

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