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Des milliers de fils de coton et de lin s'entrelacent pour former des tissus de diverses couleurs. Ceux-ci prendront ensuite la forme finale d'un linge, d'une trousse, d'une bavette ou d'un tablier. Dans le bâtiment annexe, à l'étage du dessous, d'autres personnes s'appliquent à donner forme à de la terre. Du gris informe naissent des tasses, bols, assiettes et autres plats. Derrière ce travail se cachent les mains des résidents de la Fondation L'Espérance à Etoy.
De quelques ateliers d'artisanat - dont les produits sont vendus dans divers marchés, surtout avant Noël, et à l'année à la quincaillerie de Gimel -, L'Espérance souhaite se diriger plus vers des ateliers "services", afin, en partie, de s'ouvrir au monde. "Notre but, aujourd'hui, est de faire connaître ce milieu-là, qui est extraordinaire, mais dont on a peur" , explique Joseph Bieri, membre de la direction et chef du département travail et accueil...