On vous a vu sur des grandes scènes comme Paléo, pourquoi avez-vous souhaité venir jouer dans un jardin?
Simplement parce que la musique est meilleure dans des petits endroits. On perd une part de réalité dans les grands festivals. J’ai aussi voulu venir parce que je connais Noa, l’organisatrice de l’événement, nous sommes de bons amis, j’aime cette ambiance, c’est un peu comme quand je joue dans la rue. Les grandes scènes sont bien pour la promotion, mais la vraie musique se fait selon moi dans des lieux plus intimes. C’était aussi l’occasion de revoir JulDem, un jeune artiste talentueux de Sierre, qui joue juste avant moi, et que j’ai connu il y a un an, il mérite d’être entendu!
Le public vous a connu dans des groupes, pourquoi ce retour sur scène en solo?
Il y a une grande liberté en y allant par soi-même. Après un moment en solo, je viens de sortir mon nouvel album «I am who I am», accompagné de quatre musiciens. Cet album est plus mature. Avant, j’avais fait «Nothing is perfect», et encore avant un autre qui n’est jamais sorti, mais qui sortira l’année prochaine, parce que j’ai rencontré le business et je ne l’ai pas aimé, il y a des choses que j’ai dû apprendre.
Votre chanson «One fine day» vous fait aujourd’hui connaître à la radio...
Oui effectivement, elle a été médiatisée il y a quelques mois, c’est bien, je me suis toujours caché du business, et mon père, qui est malheureusement parti trop tôt, m’a toujours dit que 10% d’un petit peu est toujours mieux que 100% de rien. J’ai finalement écouté ce conseil, j’ai commencé à signer de petits contrats et à faire confiance à ce business.
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