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En raison des pluies diluviennes, nos agriculteurs tirent la langue

Champs inondés, retards et maladies: les fortes pluies de ces dernières semaines mettent les métiers de la terre sous pression.

14 juil. 2021, 18:00
Pierre-Olivier Pfirter s'aventure peu dans ses champs lorsque le temps est aussi humide.

«Vous me demandez si je compte travailler dans mes champs aujourd’hui? A moins d’y aller avec des palmes et un tuba, je ne vois pas trop comment ça va être possible.» Pierre-Olivier Pfirter, propriétaire avec son épouse du domaine En Moralle à Saint-Prex, n’a pas perdu son sens de l’humour. Pourtant, comme bon nombre de ses collègues agriculteurs et maraîchers, le Saint-Preyard traverse une phase franchement compliquée.

Car cela n’aura échappé à personne: la fin du mois de juin et la première moitié de juillet ont été particulièrement généreuses en averses.

Depuis début juillet, 89 millimètres de pluie sont tombés sur la région nyonnaise, alors qu’en moyenne on mesure 78 millimètres de précipitation sur l’ensemble du mois, selon MétéoSuisse. De quoi gorger les sols en eau. Et mettre sous pression tous les professionnels de la terre.

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