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La force des mots

02 mai 2014, 00:01
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Dans mon souvenir, Richard Dindo, le lauréat 2014 du Sesterce d'or, affirme: " Mon cinéma commence bel et bien par la parole, non par l'image. On n'apprend rien de quelqu'un par l'image. On apprend à le connaître par la parole, le langage. Mon cinéma est celui du langage, de mon rêve du langage ". Avec "28, rue Brichaut", Hannes Verhoustraete accorde également une dimension primordiale au langage. Parti à la recherche des anciens locataires de son appartement, il découvre qu'un capitaine de l'armée belge et sa famille, les Godenir, y ont vécu durant la Première Guerre mondiale. S'inspirant des "Cahiers de Malte Laurids Brigge" (roman autobiographique de Rainer Maria Rilke), le jeune réalisateur a imaginé des lettres qu'auraient pu échanger les époux Godenir entre 1914 et 1918. Perdue dans mes songes, je suis soudain émue par la beauté des mots, par leur pouvoir. Par l'infinité de ce qu'ils permettent d'exprimer....

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