«J’adore mon appartement, c’est parfait pour débuter dans la vie!», s’enthousiasme Carina Marcelino. Cette étudiante en psychologie a pris possession de ses clefs le 20 février 2016. Une date qu’elle n’est pas prête d’oublier car elle représente une étape: c’est sa première location. Et elle s’y sent bien, a décoré son intérieur avec soin, et apprécie l’entraide entre voisins.
Comme beaucoup de résidents, elle a du mal à comprendre que l’on puisse qualifier cet immeuble de «mur de la honte». «Il faut que les gens montent une fois dans un logement avant de porter un tel jugement», dit-elle.
Même si elle ne vit pas depuis très longtemps dans la barre, elle ne cache pas qu’elle aura un pincement au cœur lorsqu’elle disparaîtra du paysage: «Elle a toujours fait partie de mon univers. Quand j’étais jeune, c’était un point de repère. On se retrouvait là avec mes amis», se souvient-elle.
Toute...