C’est peut-être de ses origines du Pays-d’Enhaut qu’elle tient la belle énergie qui l’anime encore. Ou alors, c’est le sport qu’elle a pratiqué toute sa vie? En tous les cas, Léonie Bovay a encore du répondant, et ce même si elle fêtait ses nonante ans le 14 juillet.
«Lorsque j’étais enfant, je devais monter un dénivelé de 250 mètres pour atteindre le grand chalet familial, une ferme en fait, qui surplombait la vallée de la Sarine. La vie y était tranquille dans un bel environnement, entouré de forêts. Mais la montée était rude», se souvient-elle. Alors qu’elle n’avait que 14 ans, le jeune Edouard Bovay, l’avait déjà repérée. Il a patienté jusqu’à ses 16 ans pour oser la courtiser. Venu de La Cure, au-dessus de Saint-Cergue, il effectuait un stage de menuisier ébéniste dans la région et était tombé sous le charme de la demoiselle. Ses vingt ans...