Impensable il y a encore un mois. Et pourtant, on a fini par s’y habituer. La voisine, qu’on aimait saluer d’un grand sourire, chaque matin sur le palier, dissimule désormais son impeccable dentition derrière un masque. Idem pour le garagiste, croisé tout récemment au coin de la rue. D’ordinaire si chaleureux, il ne sort plus sans cacher la moitié de son visage. Dans les rayons des supermarchés comme à la station-service, ils sont de plus en plus nombreux à se couvrir la bouche et le nez. Tant pis pour la jovialité, l’essentiel n’est plus là.
Seulement voilà. Avec la pandémie, c’est la pénurie qui guette. Celle des masques, dont les hôpitaux surveillent consciencieusement les stocks. Les quidams, eux, ont de plus en plus de difficultés à en trouver. Du coup, certains...