fabien darvey
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Les hommes de Sébastien Bichard avaient la volonté mais pas les idées. Toujours désireux de construire leurs actions depuis derrière en faisant tourner, les Nyonnais ont manqué de ce grain de folie qui permet de faire la différence dans les trente derniers mètres. Avec des constructions stéréotypées, ils n’ont pas réussi à bouger une équipe de Kriens solide et réaliste à défaut d’être brillante. Les Lucernois ont marqué sur leur première frappe cadrée.
C’est le genre de match qui reste dans les têtes; le type de rencontre qui pousse à se demander ce que l’on a pu faire faux ou pourquoi cela n’a pas voulu tourner. Pire, les Nyonnais ont donné l’impression qu’ils auraient pu jouer toute la nuit sans trouver la solution pour faire sauter le verrou. «C’est une équipe agressive dont la principale qualité est l’engagement, lâchait Guillaume Golay, dépité à l’issue de...