Entre Nyon et son Folk festival devenu Paléo, cela n'a pas toujours été le grand amour.
"Les festivals constituent des foires internationales de la drogue, laquelle contamine notre jeunesse, engendrant l'insouciance, l'indifférence et l'irrespect des institutions, sous prétexte de vivre avec davantage de liberté" , propos que l'onpouvait lire, sortis de la bouche du préfet Roger Paréaz, dans un "Journal de Nyon" de 1980. Et il n'était pas le seul à penser ainsi.
Huit ans plus tard, en l'absence d'incidents majeurs et avec la popularité croissante de l'événement, le ton s'est légèrement adouci. Du côté des autorités tout au moins.
En 1988, la ville multiplie par cinq sa couverture inchangée jusque-là de 20 000 francs. Cela reste bien loin des 220 000 francs que la bourse communale encaissera au titre de la taxe sur le divertissement.
Après avoir vu filer ainsi la bagatelle de plus d'un million et demi de...