Il a le sourire, Brahim Dahmani, président de la société du Beau-Rivage SA, à Nyon. Après deux ans de procédures et d’adaptations du projet de rénovation par ses architectes, les ouvriers et leurs pelleteuses ont enfin pu entrer en action la semaine dernière. «Nous avons obtenu le permis de construire début octobre, sous réserve du retrait du recours par la section des monuments historiques, ce qui a été fait au milieu du mois dernier», raconte l’entrepreneur.
Avec cette autorisation de rénover en poche, l’homme, qui représente les intérêts de la famille saoudienne Al-Faraj, active dans la construction et l’immobilier, s’est dépêché d’abattre «la ruine» qui gênait les propriétaires comme les promeneurs au bord du lac depuis des années. Elle était l’héritage d’un chantier abandonné depuis plus de six ans, à côté de la petite place Abraham-Hermanjat.
«On se demandait déjà comment elle tenait debout, mais quand on a vu...