Qui a dit que collectionner les timbres est un passe-temps de retraité? On a en effet tous peut-être le souvenir d’un grand-père, penché sur de gros livres pour y insérer, à la pince à épiler, une de ces petites vignettes fragiles. Une rencontre à la bourse, organisée par la Société philatélique de La Côte, au collège du Martinet, invite à nuancer quelque peu cette image désuète.
Elle s’appelle Nina Vasylieva. Originaire de Kiev, en Ukraine, elle est arrivée en Suisse il y a quatre ans pour poursuivre ses études de violon à la Haute école de musique (HeMu) de Lausanne, où elle prépare un Master. Ce dimanche matin, l’habitante de Renens est venue à Rolle, où elle explore, avec intérêt, des cartons pleins de figurines en vrac, vendues à dix centimes/pièce et gratuites pour les enfants. «Mes parents collectionnaient quand j’étais petite. Ils avaient des albums avec de jolis...