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Trois apprenties se forment aux chantiers navals de Rolle

A Rolle, les chantiers navals se féminisent: trois apprenties constructrices de bateaux s’y forment.

28 sept. 2017, 23:48 / Màj. le 29 sept. 2017 à 12:53
Sara Angelini (à dr.) est en 4e et dernière année d’apprentissage, Camille Fumat (à g.)  vient de débuter. Toutes deux se forment sur le chantier naval de Jean-Philippe Mayerat.

Jocelyne Laurent

jocelyne.laurent@lacote.ch

Scier, raboter, poncer, avoir les mains dans les copeaux, elles adorent ça. Tout comme voguer sur le Léman ou les mers lointaines à bord d’un joli canot en bois ou d’un voilier. Camille Fumat, Sara Angelini et Hélène Walter fabriquent, réparent, rénovent et entretiennent des bateaux, de préférence en bois, tant les jeunes femmes ont un rapport très sensuel à cette matière.

Toutes trois sont apprenties constructrices de bateaux dans des chantiers navals rollois: celui de Jean-Philippe Mayerat, dit Mayu, et les Marinas du Léman. Mayu encadre pour la première fois deux apprenties filles: Camille Fumat et Sara Angelini souhaitaient d’ailleurs absolument faire leur apprentissage chez lui. Aux Marinas, c’est pareil: Hélène Walter est la première apprentie fille.

Pas de féminisme

Constructeur de bateaux est un métier qui se féminise en toute sérénité, de l’avis des trois jeunes femmes pour qui la question du genre n’est jamais...

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