Pour le Service de l’eau de Lausanne, la mise hors service des ressources contaminées par le chlorothalonil et ses métabolites correspond à 5% des volumes distribués, soit environ 2 000 000 de mètres cubes par an, indique lundi la capitale vaudoise.
Pour récupérer ces ressources manquantes, les autorités lausannoises veulent mener des essais sur des pilotes de traitement: «filtration membranaire de type osmose inverse basse pression, adsorption sur charbon actif et oxydation par l’ozone», détaille le communiqué.
Afin de réaliser ces essais, la municipalité sollicite un crédit-cadre de 700 000 francs auprès du conseil communal. L’objectif consiste à avoir des résultats d’ici 18 mois.
Pour mémoire, le chlorothalonil est une substance utilisée comme fongicide depuis les années 1970 dans l’agriculture. Potentiellement cancérigène, il a été interdit sur le territoire helvétique depuis le 1er janvier dernier.