La plus haute juridiction administrative en France a validé hier l’expulsion des commerces illégaux installés dans la «jungle» de Calais, dans le nord de la France. Cette décision intervient à l’approche du démantèlement du camp de migrants.
Dans un délai de 48 heures, les autorités locales peuvent désormais expulser les occupants des 72 échoppes recensées. La plupart des commerces ont toutefois déjà fermé.
Relevant que les commerçants «ne disposent d’aucun titre pour occuper régulièrement les terrains» et qu’ils exercent leurs activités «dans des conditions d’insalubrité qui exposent à des risques sanitaires», le Conseil d’Etat a annulé une décision du tribunal administratif de Lille, défavorable à leur fermeture. Certains des commerces procèdent en outre «à la vente d’instruments dangereux, susceptibles d’être utilisés comme des armes» ou pour monter dans des camions partant pour la Grande-Bretagne, a souligné le Conseil d’Etat. Cette décision est une victoire pour l’Etat français à...