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Expulsion des commerces de la «jungle»

Les septante-deux échoppes encore présentes devront quitter les lieux.

12 oct. 2016, 23:04
/ Màj. le 13 oct. 2016 à 00:01
Immigrants get food from a charity organization in Calais, northern France, Monday, Feb. 8, 2010.  On Sunday officers moved some 100 illegal immigrants and about 20 activists from a hangar in the English Channel port city of Calais. Immigrants coming from as far away as Afghanistan and Iran gather in Calais trying to make their way to Britain. (KEYSTONE/AP Photo/Michel Spingler) FRANCE IMMIGRANTS

La plus haute juridiction administrative en France a validé hier l’expulsion des commerces illégaux installés dans la «jungle» de Calais, dans le nord de la France. Cette décision intervient à l’approche du démantèlement du camp de migrants.

Dans un délai de 48 heures, les autorités locales peuvent désormais expulser les occupants des 72 échoppes recensées. La plupart des commerces ont toutefois déjà fermé.

Relevant que les commerçants «ne disposent d’aucun titre pour occuper régulièrement les terrains» et qu’ils exercent leurs activités «dans des conditions d’insalubrité qui exposent à des risques sanitaires», le Conseil d’Etat a annulé une décision du tribunal administratif de Lille, défavorable à leur fermeture. Certains des commerces procèdent en outre «à la vente d’instruments dangereux, susceptibles d’être utilisés comme des armes» ou pour monter dans des camions partant pour la Grande-Bretagne, a souligné le Conseil d’Etat. Cette décision est une victoire pour l’Etat français à...

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