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James Foley: le pape appelle la famille du journaliste décapité en Syrie

Le pape François a appelé jeudi les parents de James Foley, le journaliste décapité par les terroristes de l'Etat islamique en Syrie. Des parents qui ont par ailleurs dévoilé le contenu de l'e-mail envoyé par les ravisseurs avant l'exécution.

22 août 2014, 09:06
Le pape François a apporté son soutien à la famille de James Foley.

Le pape François a téléphoné jeudi à la famille du journaliste américain James Foley, exécuté par les djihadistes de l'Etat islamique, pour lui présenter ses condoléances. Un prêtre proche des Foley l'a indiqué sur Twitter.

L'EI, groupe de djihadistes extrémistes, a diffusé mardi une vidéo de la décapitation de James Foley, 40 ans, en représailles aux frappes aériennes américaines en Irak. Il a menacé d'en tuer un autre.

"Le pape François a téléphoné à la famille de James Foley cet après-midi à leur résidence du New Hampshire. La famille était 'émue et reconnaissante'", a écrit le père James Martin, un prêtre jésuite proche de la famille Foley.

Un responsable du Vatican "m'a donné la permission de partager la nouvelle. Que James Foley repose en paix", a-t-il ajouté. Et de préciser dans un troisième tweet: "la citation 'émue et reconnaissante' émane du responsable du Vatican".

Le journaliste travaillait pour le site d'informations américain GlobalPost lorsqu'il a été enlevé en novembre 2012 en Syrie. Il avait également travaillé pour d'autres médias, dont l'AFP.

Courriel à la famille

Les ravisseurs James Foley avaient demandé une rançon de 100 millions d'euros et envoyé à sa famille un courriel dans lequel ils menaçaient de le tuer, une semaine avant de diffuser la vidéo de son exécution, selon le GlobalPost.

Dans cet email, publié intégralement par le site d'informations avec l'autorisation de la famille du journaliste, les djihadistes expliquent que "d'autres gouvernements" ont accepté "des transactions en liquide" pour obtenir la libération d'otages.

Ils affirment avoir proposé d'échanger James Foley contre Aafia Siddiqui, une Pakistanaise emprisonnée aux Etats-Unis pour avoir tenté de tirer sur des soldats américains en 2008 en Afghanistan, alors qu'elle était détenue pour ses liens présumés avec al-Qaïda.

Ce courriel est présenté par ses auteurs comme "un message au gouvernement américain et aux moutons qui lui servent de citoyens".

Philip Balboni, le directeur de GlobalPost interrogé par CNN, a expliqué que "les ravisseurs n'ont jamais réellement négocié" sur la somme demandée. Ils ont simplement fait part de leurs exigences au cours de moins d'une dizaine de contacts. Ils ont ensuite gardé le silence jusqu'à l'exécution.

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