C’est dans le contexte troublé et complexe de leur face-à-face avec l’Iran, de leur sortie partielle du jeu moyen-oriental et d’un Irak en pleine révolte contre son parrain de Téhéran que les Américains ont mené, ce week-end, une série de raids de représailles contre des brigades du Hezbollah pro-iranien en sol irakien et syrien, faisant au moins 25 morts et 51 blessés.
Cette opération décidée par le chef du Pentagone et le chef d’état-major des armées, après consultation avec le président Donald Trump, visait à lancer un avertissement brutal au Hezbollah et à son protecteur à Téhéran, après deux mois d’une escalade sans précédent de tirs de roquettes contre les intérêts américains en Irak. «C’est une manière de leur signifier qu’ils sont dans leur collimateur, et derrière eux, l’Iran qui vient tout juste de mater une insurrection dans le sang», dit un observateur.
Contre-attaque
Après avoir engagé plus de...