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Poutine veut riposter aux sanctions

Le président russe Vladimir Poutine veut répliquer aux sanctions occidentales qu'il qualifie "d'inacceptables".

05 août 2014, 18:09
Vladimir Poutine a démenti des informations parues dans la presse russe selon lesquelles la Russie comptait rouvrir une station d'écoutes à Cuba.

Vladimir Poutine a ordonné à son gouvernement de préparer des mesures de rétorsion après le nouveau train de sanctions infligées à la Russie par les Occidentaux dans le cadre de la crise ukrainienne. Il juge ces mesures "inacceptables".

Le recours à des "instruments politiques de pression sur l'économie (...) contredit toutes les normes et toutes les règles", a souligné le président russe lors d'un déplacement à Voronej, à 500 km au sud de Moscou.

Il a rappelé que le "gouvernement russe avait déjà proposé un nombre de mesures de riposte face aux soi-disant sanctions de la part de certains pays". "Dans les conditions actuelles, nous pourrions bien y réfléchir afin de protéger les intérêts des producteurs russes", a-t-il ajouté.

"Bien évidemment, il faut le faire de manière extrêmement prudente pour soutenir les producteurs russes, mais sans faire de mal aux consommateurs", a-t-il précisé.

Survol interdit?

Le Premier ministre russe Dmitri Medvedev a également estimé mardi que la Russie devait commencer à réfléchir aux éventuelles mesures à apporter aux sanctions occidentales.

"Nous avons besoin de discuter des réponses possibles" à ces sanctions, a-t-il indiqué, cité par l'agence officielle Itar-Tass, lors d'une réunion avec le ministre des Transports et un haut responsable de la première compagnie aérienne russe Aeroflot.

Selon le quotidien économique "Vedomosti", Moscou pourrait réduire voire interdire l'utilisation par les compagnies européennes des couloirs aériens transsibériens, ce qui pourrait augmenter le coût de leurs vols à destination de l'Asie en les contraignant à des détours longs et coûteux.

De telles mesures pénaliseraient les compagnies européennes par rapport à leurs rivales asiatiques mais elles priveraient aussi l'Etat russe des recettes tirées des droits de survol. Selon Vedomosti, la compagnie empoche chaque année quelque 300 millions de dollars de droits de survol.

Le quotidien ajoute qu'une interdiction de survol de la Sibérie pourrait coûter un milliard d'euros en trois mois à Lufthansa, British Airways et Air France .

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