Le FC Bâle devra se surpasser pour s'offrir un troisième huitième de finale de la Ligue des champions. Les Rhénans évolueront dans le groupe A de la C1 et y feront face à Manchester United, Benfica et le CSKA Moscou.
Sur le papier, même la troisième place - qui permet à son détenteur d'être reversé en 16es de finale de l'Europa League - semble très compliquée à aller chercher pour des Bâlois qui ne sont pas franchement flamboyants depuis le début de la saison.
Mais ces retrouvailles programmées réveilleront peut-être des souvenirs qui conféreront aux hommes de Raphaël Wicky une force insoupçonnée. La seule évocation du nom de Manchester United suffit à replonger tout le Parc Saint-Jacques - ainsi qu'une bonne partie de l'ensemble du football suisse - dans certaines de ces nuits magiques qu'a connues le FCB.
Bâle avait même éliminé le ManU d'Alex Ferguson lors de la dernière journée de la Ligue des champions 2011/12 en tenant le match nul 3-3 à domicile (il s'était imposé 2-1 à Old Trafford) et en terminant deuxième du groupe derrière... Benfica (défaite 2-0 en Suisse et nul 1-1 à Lisbonne). Une campagne qui s'était terminée en 8e de finale face à Bayern Munich. En 2002/03, l'épopée fondatrice, les Rhénans avaient perdu 3-1 face aux Red Devils avant de parvenir à les accrocher (1-1).
Moscou pas dépaysé
Manchester, seulement sixième du dernier championnat d'Angleterre, participe à cette C1 fort de son sacre en Europa League. José Mourinho connaît les bords de la Birse pour y être venu gagner 2-1, alors à la tête de Chelsea, en demi-finale aller de l'Europa League. La venue du champion du Portugal Benfica sera également attendue de pied ferme, et pas que par la diaspora portugaise. Ce sera l'occasion de voir à l'oeuvre dans son nouveau club l'avant-centre de l'équipe de Suisse Haris Seferovic, en forme depuis la reprise.
Le CSKA Moscou ne sera quant à lui pas dépaysé puisque le club moscovite était en Suisse pas plus tard que la semaine dernière pour y affronter les Young Boys en barrage. Peut-être le coach d'YB Adi Hütter pourra-t-il donner quelques conseils à Raphaël Wicky - néophyte à ce niveau - avant d'affronter les Russes.