Il porte bien son nom, le Black Friday (Vendredi noir ou vendredi fou). Plusieurs pays européens, dont la Suisse, ont importé des Etats-Unis cette traditionnelle "journée des bonnes affaires" agendée tous les vendredis suivant le jeudi de Thanksgiving.
Mais victimes de leur succès, plusieurs magasins ont croulé sous les demandes de clients via internet. Résultat, vendredi matin, les sites notamment de Manor, Interdiscount, MicroSpotMonitor et Melectronics étaient inaccessibles!
@thlang Ach komm, Freitag ist doch ein toller Tag für Wartungsarbeiten... ;-) #theblinkingGIFisback pic.twitter.com/YLK2k8CWB1
— Tom Brühwiler (@bloggingtom) 25 novembre 2016
Die #Server von @interdiscount waren wohl nicht für den #BlackFriday gewappnet... pic.twitter.com/ItMryi1K53
— Daniel Schädler (@schaedld) 25 novembre 2016
Les articles les plus demandés se retrouvent principalement dans les domaines de l'électronique de loisirs et des smartphones ainsi que dans la confection et les accessoires de mode, a précisé Arjan Vlaskamp, le porte-parole de Cuponation, interrogé par l'ats. Cette journée de soldes attire tout particulièrement les jeunes, la catégorie d'âge des personnes de moins de 34 ans représentant 65% des acheteurs.
Un rituel qui gagne la Suisse
Le "Black Friday" désigne le lendemain du jour férié de Thanksgiving aux Etats-Unis. L'explication la plus commune pour ce terme de "vendredi noir" fait référence à la comptabilité des magasins dans les années 1960. Les commerçants tenaient alors leurs registres à la main, notant les pertes à l'encre rouge et les gains à l'encre noire. Ce long week-end d'achats leur permettait généralement de renouer avec les chiffres noirs.
Depuis quelques années, cette tradition américaine tend à s'exporter en Europe. En Suisse aussi, certains commerçants tentent de surfer sur cette vague de la "journée des bonnes affaires". Sur les sites d'achats en ligne par exemple, on peut ainsi trouver des réductions de prix importantes, allant parfois jusqu'à 30%, sur une série de produits.