La conférence de Paris sur le climat débutera lundi prochain dans une atmosphère tendue par les récents attentats terroristes. Des dizaines de chefs d’Etat sont attendus pour la séance inaugurale, dont la présidente de la Confédération, Simonetta Sommaruga. Malgré les mesures sécuritaires qui empêchent les organisations non gouvernementales de descendre dans la rue, l’objectif n’a pas changé. Il s’agit toujours de limiter le réchauffement climatique à 2 degrés d’ici à 2100.
Le Conseil fédéral a adopté mercredi le mandat de la délégation suisse, forte d’une vingtaine de personnes, qui se rendra à Paris. Il souhaite un accord contraignant et contrôlable. Selon la ministre de l’environnement Doris Leuthard, une «percée» est possible.
Les engagements pris à ce jour par les Etats, pour autant qu’ils soient respectés, permettent de limiter à 2,7 degrés l’élévation de la température. «C’est insuffisant», a souligné hier la conseillère fédérale devant la presse. Voilà pourquoi le...