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À Nyon, le hip-hop a enflammé la Salle communale

Vendredi soir aux Hivernales, le rappeur Kery James a joué devant un public bouillant que les Nyonnais de Tweek ont eu pour mission de chauffer en première partie. Récit d'une soirée électrique.

25 févr. 2017, 11:45
Kery James, rappeur français aux textes engagés, a présenté son dernier album "Mouhammad Alix" au public des Hivernales

Les organisateurs des Hivernales attendaient cette soirée avec impatience. Vendredi soir à Nyon, le rappeur français à la prose engagée, Kery James, était l’une des têtes d’affiches du festival. Il a présenté son nouvel album, «Mouhammad Alix», devant un public chauffé à blanc. Il faut dire que les Nyonnais de Tweek ont fait vibrer les planches de la Salle communale quelques minutes plus tôt en dévoilant un premier album qui donne suite à leurs quatre premiers EP.

Plus motivés que jamais, les sept musiciens apparaissent sur scène, dans l’ombre des lumières émanant des trois triangles qui forment un W. Emmené par les deux MC, Oni et Epik, et le beatboxer Luthor, Tweek présente de nouvelles chansons ambitieuses où les sons synthétiques se mêlent à la puissance des instruments. «On a commencé ce projet en 2009. C’est un plaisir de revenir sur scène et de voir que vous êtes toujours là. Vous nous aviez manqué», lance Epik à un public visiblement attentif mais encore un peu timide. Le single «Runaway» (un futur tube) réussira à faire danser la foule au rythme des pas des rappeurs.

A l’approche de minuit, la tête d’affiche de la soirée soigne son entrée. Accoutré d’un peignoir et de gants de boxe, Kery James débarque sur le ring, enjambant des cordes dessinées par les lumières tel un vrai sportif annoncé au micro. Il nous gratifie même d’un échauffement avant de boxer en musique avec ses textes contestataires. Le rappeur de 38 ans, aujourd’hui l’une des figures de proue du rap français et conscient, impressionne par sa générosité et son énergie. Venu en masse, le jeune public nyonnais clame les paroles de «Musique nègre» et «Rue de la peine» avant de s’époumoner en répétant «on est chauds» en réponse aux provocations du rappeur. Ambiance brûlante. Accompagné de ses musiciens, Kery James livre un show calibré devant une Salle communale conquise qui n’est pas prête d’aller se coucher.

 

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