Martin Steib est tout sourire ce mardi après-midi, au moment de remettre au greffe communal les 515 paraphes demandant un référendum sur la hausse de 8 points de l’impôt communal. Soit 26% de l’électorat copétan, un score au-delà de toutes espérances pour celui qui n’en est pas à son coup d’essai. «C’est mon troisième référendum, et c’est le meilleur résultat jusqu’à présent. Les gens se sont beaucoup mobilisés!», se réjouit le conseiller communal de Coppet Autrement.

Place au débat

Le syndic Gérard Produit salue ce résultat: «Je les félicite d’avoir réussi à mener ce référendum en temps de pandémie. Maintenant, place à la démocratie. Je me réjouis d’entendre les arguments qui ont poussé les citoyens à signer ce référendum»

Un débat qui s’annonce animé, les conseillers communaux ayant voté cette hausse étant nombreux à être prêts à défendre leur choix. «Envie ou pas envie, cette hausse n’amuse personne. Mais sans ça, la commune va se retrouver dans une situation financière très difficile», avance Laurence Bory, présidente de l’Entente Communale de Coppet.

Envie ou pas envie, cette hausse n’amuse personne. Mais sans ça, la commune va se retrouver dans une situation financière très difficile

Laurence Bory, présidente de l’Entente Communale de Coppet

L’élue annonce qu’un comité contre-référendaire, probablement interpartis, sera mis sur pied prochainement pour défendre la hausse.

Si la votation devrait vraisemblablement se tenir le 15 mai prochain, la partie ne fait que commencer, selon Martin Steib: «Une campagne, c’est comme un jeu d’échecs. Nous avons joué notre premier pion, on attend désormais de voir la réponse de l’adversaire.»

Un quart des Copétans veut débattre de la hausse d’impôts

Il devait récolter 298 signatures, le comité référendaire aura réussi à en obtenir 515, ouvrant la voie au débat sur la hausse d’impôts.