La population de Nyon ne cesse de croître et pourtant les commerçants du centre-ville tirent toujours autant la langue. Cete préoccupation centrale, qui anime tous les partis politiques à l’heure de la campagne électorale pour les élections du 28 février, a donné aux Verts une idée originale: plutôt que de créer des places de parking ou de l’affichage, pourquoi ne pas créer une monnaie locale? C’est ainsi qu’ils veulent lancer le «Nyon» - bien que cette appelation soit provisoire -, qui équivaudrait à 1 franc suisse. Une monnaie «complémentaire», disent-ils, et non concurrente.
Dans l’idéal, les Verts, qui proposeront d’entamer des réflexions lors du Conseil communal du 29 février, souhaiteraient que la Ville de Nyon soit l’émettrice de cette monnaie. «Il faudrait constituer un fonds garant d’environ 150_000 francs», explique Yvan Rytz, membre du parti écolo. Les avantages, à l’entendre, seraient nombreux: outre le fait que cette monnaie, à parité avec le franc, ne pourrait servir à spéculer, elle inciterait les consommateurs à dépenser leur «Nyon» dans les commerces de proximité. Surtout, toujours dans cette vision idéale, les Verts aimeraient que la Ville verse une partie du salaire de ses 400 employés en «Nyon». Mais à l’heure de l’avènement du nouveau règlements pour le personnel communal, et des tractations avec les syndicats, une telle spécificité risque d’être difficile à faire accepter.
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