Dans nos colonnes, le représentant des propriétaires de l’hôtel Beau-Rivage a fait part de sa colère: si une partie du bâtiment s’est effondrée, jeudi, ce serait notamment en raison de la lenteur des procédures administratives au niveau du Canton. Ces démarches auraient, selon lui, fortement retardé l’avancée du chantier. Et par là permis au bâtiment de se dégrader, alors que son mauvais état était avéré depuis de longs mois, voire des années.
Au Canton, le Service des immeubles, patrimoine et logistique (SIPAL) réfute ces allégations. «Par le passé, nous avons fait deux visites sur ce site, à la demande de la Ville, qui souhaitait que nous émettions un avis sur le projet. C’est vrai, le bâtiment n’était pas en bon état. Mais pas au point de présenter un risque d’effondrement», indique Ulrich Doepper, conservateur responsable du secteur au sein de la section monuments et sites.